Arthurine Vincent | Magnus Gramén
œuvres graphiques
Exposition ouverte du 16 juin au 28 juin 2020
Horaires :
du mardi au vendredi : 14h-20h
samedi : 11h-20h et dimanche : 14h-20h
et sur rendez-vous
Nouvelles dates :
du vendredi 28 au dimanche 30 août 2020
et du vendredi 4 au dimanche 6 septembre 2020
vendredi : 14h-22h, samedi et dimanche : 11h-20h
Retrouvez nous également sur la page facebook de l'exposition :
ARTHURINE VINCENT
L'EXPOSITION
ÊTRE. EXISTER. CRÉER
(juin 2020)
Exister pour soi, exister par le regard des autres – une délicate alchimie à laquelle nous convient les deux artistes de cette exposition, qui semblent en avoir vaincu les contradictions.
Arthurine Vincent est autodidacte. Marquée par une existence difficile, elle a su transformer « ses silences et ses cris » en une œuvre spontanée, sensible et qui fait appel au cœur avant toute chose. Pour cette exposition, elle présente notamment un ensemble de vingt-sept corps alanguis qui résonne comme une ode à la singularité.
Magnus Gramén habite une bourgade entourée de forêts de bouleaux et de trembles en Suède. Associé à ses déambulations urbaines dans Göteborg, cet univers se matérialise dans ses dessins par des associations inattendues, parfois inquiétantes, entre déchirures et reconstructions, obsessions et observations. Fait de flashs de lumière et de zones d'ombre, son espace graphique en clair-obscur ne cesse de surprendre.
Les deux artistes partagent la particularité de s'essayer à de nombreuses formes d'expression artistique – peinture et dessin donc, mais aussi écriture, musique et photographie. Comme si un seul champ d'expression ne pouvait suffire à canaliser une irrésistible nécessité de créer.
Au travers des regards singuliers et sensibles d'Arthurine Vincent et de Magnus Gramén, l'exposition présentée du 16 au 28 juin 2020 propose de nous emmener sur les chemins de traverse de la création. Osons donc être nous-mêmes : sachons nous abandonner à un contact spontané, intime avec leurs œuvres.
– Matthieu Péronnet
SANS PORTE NI FENÊTRE
(août 2020)
La fin de l'été approche, l'exposition des œuvres graphiques d'Arthurine Vincent (France) et de Magnus Gramén (Suède) est de retour le temps d'un week-end, à la librairie-galerie D'un livre l'autre.
Arthurine Vincent a profité de l'été pour ressortir sa boîte d'aquarelle et nous livrer une série de douze œuvres intitulées "maisons sans porte ni fenêtre". De ces bâtisses, Arthurine a décidé de ne conserver que les contours. A chacun d'en faire son interprétation...
En Suède, Magnus Gramén compte se lancer dans la restauration d'une baraque en bois, sans porte ni fenêtre pour l'instant (ce n'est pas une métaphore)... à vrai dire sans toiture non plus, une ruine ! Peu importe, derrière ce projet se dessine peut-être un futur lieu de création.
L'absence de porte et de fenêtre a quelque chose de rassurant pour certains : les gens "normaux" à l'extérieur, les marginaux à l'intérieur. Mais c'est oublier que la normalité a des contours fluctuants, qu'on a vite fait de franchir, portes, fenêtres ou pas ! Et qu'en ces temps de pandémie, rester enfermés entre quatre murs aura été et sera peut-être de nouveau notre ultime refuge.
Arthurine et Magnus, eux, ont déjà construit leur maison. Libérée de ses portes et de ses fenêtres, celle-ci prend des allures d'enceinte sacrée, à la fois accueillante et inviolable.
A bientôt donc entre les murs de la librairie-galerie D'un livre l'autre pour découvrir un accrochage renouvelé dans ce deuxième opus de l'exposition Arthurine Vincent | Magnus Gramén.
– Matthieu Péronnet
1977 | Naissance près de Lille 1999 | Déménage à Paris, puis en 2011 près de Cannes. Commence à peindre, sans toutefois montrer son travail pendant plus de 10 ans ; ne peint alors que durant des périodes de grande difficulté, en guise de "hurlements silencieux" 2012 | Rencontre un psychologue à qui elle montre ses peintures ; il l'encourage à peindre plus assidûment 2012 - 2014 | Expositions collectives en galeries avec l'hôpital de jour « L'Extime » de Cannes 2014 | Première exposition personnelle à Vence 2018 | Publie Des silences et des cris, recueil de fictions, peintures et photographies, aux éditions « La danse des mouettes » octobre 2019 | Retrouve une petite boîte d'aquarelle qui lui avait été offerte, s'essaie à cette technique et commence la série des « corps alanguis »
> Contact, organisation et commissariat
Matthieu Péronnet
06 74 99 43 35
matthieu.peronnet@dbmail.com
> Localisation
Librairie-galerie
D'un Livre L'Autre
2 rue Borda
75003 Paris
> Transports
métro :
Arts et Métiers (lignes 3 et 11 )
République (lignes 3,5,8,9,11 )
Réaumur-Sébastopol (ligne 4)
bus : 20 - 38 - 75,
arrêt Arts et Métiers
Cliquer sur l'image ci-dessous pour découvrir la galerie virtuelle :
LES GALERIES VIRTUELLES
Arthurine Vincent, Corps alangui #E, aquarelle et brou de noix sur papier, 21x29,7 cm
MAGNUS GRAMEN
1956 | Naissance en Suède 1973 | Première école d'art 1976-1981 | Académie d'art et design Valand à Göteborg 1986 | Première exposition personnelle 2000 | Couverture et interview dans Paletten, la plus ancienne revue d'art de Suède 2005 | Une de ses peintures (unwritten poetry in the future) est acquise par le musée d'art de Göteborg 2007 | Déménage à Sollebrunn, à environ 70 kms de Göteborg
Cliquer sur l'image ci-dessous pour découvrir la galerie virtuelle :
Magnus Gramén, Frihamnen, crayon sur papier, 21x29,7 cm
Médiations
L'édition de deux catalogues a accompagné l'exposition :
// Arthurine Vincent, carnet de dessins - 62 pages
// Magnus Gramén - 40 pages
Ces catalogues sont visibles sur issuu en cliquant sur les images ci-contre >>
Me contacter pour les commander (tarif : 8€ chaque catalogue + frais d'envoi)
Arthurine Vincent en lecture-dédicace à la librairie-galerie D'un livre l'autre le samedi 27 juin 2020, durant l'exposition.
Des silences et des cris est le premier livre d'Arthurine Vincent, recueil de textes courts de fiction ayant pour cadre l'hôpital psychiatrique et d'images (photos, dessins, peintures) de Marjan et de l'auteure.
Ed. La danse des mouettes, 2018
Dans la vidéo suivante, Arthurine Vincent présente son travail (durée : 8 mn 52s) :
voir la vidéo (durée 14'33'')