Blanchard versus Lobi

> L’exposition

​

L’exposition montre 101 statues Lobi de la collection Jean-Jacques Mandel, présentées en résonnance avec des œuvres de l’artiste contemporain Lionel Blanchard.

​

Face à l'important corpus de la statuaire Lobi, peuple d’Afrique de l’Ouest, les ethnologues s'accordent, selon Burkhard Gottschalk (Lobi. Chez les devins du pays lobi. L'art de découvrir les choses cachées, Verlag U. Gottschalk, Düsseldorf, 1999 : 124 et 116), pour dire que « les statues [nommées bateba] de 15 à 45 cm environ sont généralement utilisées pour la divination [...] Les statues plus petites, de 4 à 9 cm environ, ont surtout une fonction protectrice. [..] Les grandes statues sont attachées aux lignages, aux rites d'initiation et à la vie sociale ». Cette grande statuaire – comparativement rare – personnifie la puissance des ancêtres fondateurs de villages ou des grands guérisseurs d'autrefois.

​

Présentés en vis-à-vis dans l’exposition, les personnages de Lionel Blanchard, les Gardiens, sont dessinés à taille réelle au stylo feutre Pilot.

​

Lionel Blanchard par lui-même : « Je suis né en 1961, à Point-à-Pitre. J’habite à Clamecy depuis 2011, tout en enseignant en spécialité arts plastiques dans un lycée parisien. J’aime le trait, la répétition des signes. J’aime les séries, les ensembles, les inventaires, les collections. J’aime le minimalisme du geste et l’économie du signe. J’aime l’apparition de l’image par le dessin. J’aime la déambulation flottante de l’esprit dans la pratique. »

​

Une rencontre étonnante, aux connexions multiples.

​

> L’organisation

​

Une exposition de l’association Avant-Retard à la Pièce Blanche (Paris 19), présentée du 16 au 24 février 2019. Vernissage le 15 février.

​

​

​

En tant que membre actif de l’association Avant-Retard, je suis intervenu dans la conception de la scénographie, le montage et la médiation de l’exposition.

​

> Galerie

​